Nous ne sommes pas nombreux à nous arrêter pour réfléchir à ce que nous mangeons avec joie pendant la période de Noël, mais si c’était le cas, nos choix « traditionnels » pourraient paraître un peu étranges. Ont-ils été inventés pour Noël, ou le Père Noël les a-t-il simplement sortis de son sac une année ? Et qui a choisi la dinde ? Eh bien, ne vous posez plus la question, car j’ai quelques idées pour vous.
1. Les tartes à la viande hachée contenaient vraiment de la viande hachée
Croyez-le ou non, les tartes à la viande contenaient vraiment de la viande. Les versions Tudor étaient massives, et servaient à toute la maisonnée pendant l’hiver en tant que plat principal. Ce n’est qu’au XXe siècle que les tartes à la viande sont devenues les petites collations sans viande que nous apprécions aujourd’hui. Ceux qui sont en faveur du retour des grosses tartes disent oui.
2. La dinde était autrefois un plat réservé à l’élite
À notre grand désespoir, la dinde était inconnue au Royaume-Uni jusque dans les années 1520. Originaire d’Amérique du Nord, elle a été importée en Grande-Bretagne après la colonisation et a été adoptée par l’élite, qui mangeait déjà beaucoup de volaille rôtie à l’approche de Noël. À la fin de l’ère victorienne, la dinde était devenue un élément incontournable de la période des fêtes.
3. Le pain d’épices était autrefois considéré comme un aphrodisiaque
Bien avant son association avec Noël, le pain d’épices était déjà consommé comme médicament dans l’Angleterre médiévale. Le gingembre est originaire d’Asie du Sud-Est et a été transporté en Europe comme ingrédient médicinal bon pour les reins, pour soulager les flatulences et même comme aphrodisiaque.
4. Les premiers gâteaux de Noël ont été mangés en janvier
Le gâteau de Noël est un vestige du gâteau des Rois, un gâteau riche et épicé aux raisins de Corinthe traditionnellement partagé le jour des Rois (le 5 janvier) – une grande fête marquant la fin de la période médiévale de Noël. De toute évidence, nous étions impatients de le déguster, le dévorant désormais beaucoup plus tôt.
5. Un « bol d’évêque fumant » était la version victorienne du vin chaud
Dans Un chant de Noël, Charles Dickens décrit « un bol de Noël rempli de fromage fumant ». Bien que l’on puisse penser qu’il s’agit simplement d’un fromage pongieux, il s’agit en fait d’une version victorienne du vin chaud, une sorte de porto chaud auquel on a ajouté des oranges fumantes. Son nom serait dû au verre en forme de mitre dans lequel il était servi.